La Commission européenne est en train de négocier avec frénésie une législation sur le développement et l’utilisation de l’IA afin de conserver sa position de premier établisseur de règles en la matière. Les pourparlers entre les États membres de l’UE doivent débuter cet après-midi et pourraient bien se prolonger tard dans la nuit, les représentants s’efforçant de surmonter leurs différences et de dégager une voie pour établir les bases d’ulterieures négociations. Les points de désaccord persistent quant à savoir si la loi devrait régir la manière dont les modèles fondamentaux sont élaborés dans l’apprentissage automatique et si l’IA peut être utilisée pour une surveillance en temps réel de biométries comme la reconnaissance faciale. Enza Iannopollo, principale analyste chez Forrester, a déclaré: « Le potentiel de retard dans l’adoption de la loi européenne sur l’IA est mauvais. En fait, on souhaiterait le contraire. Il est temps d’appuyer sur l’accélérateur en matière de réglementation de l’IA. L’IA évolue rapidement et elle est déjà entre les mains de millions d’utilisateurs. « Les risques sont réels et nous devons les traiter rapidement si nous voulons en bénéficier. Alors que les discussions se poursuivent dans de nombreux pays sur les règles et les garanties en matière d’IA, l’Union européenne est mieux placée pour produire un changement efficace sous la forme d’une réglementation fondée sur les risques et guidée par des principes, qui influencera considérablement le scénario mondial et alimentera les futures décisions politiques. »
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