L’Université Stanford n’a pas réussi à détecter les intrus du ransomware pendant 4 mois.

L’Université Stanford indique que l’incident de cybersécurité auquel elle a été confrontée l’année dernière était en effet un ransomware, qu’elle n’avait pas réussi à détecter pendant plus de quatre mois. Les lecteurs assidus de El Reg se souviendront peut-être que l’histoire a éclaté vers la fin d’octobre 2023 après qu’Akira ait publié Stanford sur son site de la honte, l’université ayant ensuite publié une déclaration expliquant simplement qu’elle enquêtait sur un incident, évitant le redouté mot en « R ». Eh bien, surprise, surprise, un ransomware était impliqué, selon un avis de violation des données envoyé aux 27 000 personnes affectées par l’attaque. Akira a ciblé le Département de la Sécurité Publique (DPS) de l’université et le dépôt de cette semaine auprès du Bureau du procureur général du Maine indique que Stanford a pris connaissance de l’incident le 27 septembre, plus de quatre mois après la première violation. Selon le dépôt de lundi, la violation des données a eu lieu le 12 mai 2023 mais n’a été découverte que le 27 septembre de l’année dernière, soulevant des questions sur le fait que l’attaquant était peut-être resté à l’intérieur du réseau tout ce temps et pourquoi il a fallu si longtemps pour repérer l’intrusion.

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