Les nouvelles technologies peuvent nous aider à nous connecter, mais trop souvent elles ont un coût élevé : notre vie privée. Le prix de cette interconnexion constante est la menace d’une surveillance non désirée. Meredith Whittaker le sait que trop bien. Il y a un peu plus d’un an, elle est devenue présidente de Signal, qui exploite une application de messagerie avec un chiffrement de bout en bout. Pour comprendre à quel point c’est important, envisagez ce qui peut se produire lorsque quelqu’un utilise une autre plateforme, comme WhatsApp ou Facebook Messenger, toutes deux appartenant à Meta. Cet été, une femme du Nebraska a plaidé coupable d’aider sa fille adolescente à se procurer des pilules pour un avortement qui est illégal dans l’Amérique post-Roe. Comment la police a-t-elle récolté des preuves contre la femme ? Meta a remis à la police l’historique des discussions de la famille sur Facebook Messenger. Whittaker s’oppose fermement à ce type de surveillance numérique et elle se bat sur de nombreux fronts pour que Signal reste véritablement privé. Comme l’a récemment expliqué le magazine technologique mondial Rest of World :
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