Il y a bien longtemps que Microsoft a annoncé ses intentions d’acheter la société de jeux vidéo Activision Blizzard King, en janvier 2022. Après avoir surmonté une action en justice de la FTC et apaisé les autorités de la concurrence au Royaume-Uni, c’est désormais officiel : Microsoft possède les créateurs et éditeurs de Call of Duty, Fallout, Overwatch, WarCraft, Diablo, Candy Crush, et bien d’autres titres encore. Il y a même une bande-annonce pour cet achat d’entreprise, mettant en vedette des moments iconiques issus des précédentes acquisitions de Microsoft, comme Halo et Fallout, ainsi que les titres d’Activision Blizzard, dont un tiré de StarCraft devenue meme, débarrassé de son préfixe « Hell ». « Que ce soit les nuits passées à jouer à la campagne de Diablo IV en ligne avec des amis, à rassembler toute la famille dans le salon pour notre soirée hebdomadaire de Guitar Hero, ou à faire une série de victoires épiques dans Candy Crush, certains de mes meilleurs moments de jeux vidéo sont issus des expériences que leurs studios ont su créer », a déclaré Phil Spencer, PDG de Microsoft Gaming, dans un communiqué de presse. « Nous sommes ravis d’accueillir ces équipes légendaires dans l’univers Xbox. » Avec cette acquisition en numéraire, Microsoft est désormais le troisième plus grand éditeur de jeux vidéo en termes de revenus, derrière Tencent et Sony. La société, dont la plus importante acquisition précédente était LinkedIn en 2016, possède désormais 30 studios de développement interne, y compris le groupe Bethesda, pour lequel elle a déboursé 7,6 milliards de dollars en 2021. Activision Blizzard compte plus de 8 500 employés répartis dans neuf studios de jeux, tandis que sa division de jeux mobiles King est présente dans plus d’une douzaine de pays. Si Microsoft avait initialement annoncé que les jeux Activision Blizzard feraient partie de son abonnement Game Pass, ce ne sera pas le cas avant 2024 au moins. La création d’une force dominante dans le streaming de jeux était une préoccupation majeure à la fois de la FTC et des autorités européennes. Microsoft a travaillé à atténuer ces inquiétudes en proposant ses jeux sur des plateformes concurrentes, telles que GeForce Now, et, en Europe, directement sur la plateforme de son concurrent Ubisoft.
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