Les dernières semaines ont été une aubaine pour la relation publique de Taylor Swift, à la fois de manière positive et négative. Du côté positif, son petit ami Travis Kelce faisait partie de l’équipe gagnante du Super Bowl, et ses réactions pendant le match ont été largement diffusées. Du côté beaucoup, beaucoup plus sombre, des images fausses et générées par l’IA la montrant nue ont récemment inondé Internet.
Comme on pouvait s’y attendre, les critiques à l’égard de la création et de la diffusion de ces images ont été nombreuses, y compris de la part des sociétés d’IA générative (genAI) et, notamment, du PDG de Microsoft, Satya Nadella. En plus de condamner ce qui s’est passé, Nadella a partagé ses réflexions sur une solution : « Je reviens à ce que je pense être notre responsabilité, qui consiste à mettre en place toutes les mesures nécessaires pour encadrer la technologie afin de produire un contenu plus sécurisé. »
Microsoft a de nouveau abordé la question des deepfakes hier (sans mentionner Swift). Dans un article de blog, le vice-président et président de Microsoft, Brad Smith, a dénoncé la prolifération des deepfakes et a déclaré que l’entreprise prend des mesures pour limiter leur propagation.
« Malheureusement, les outils deviennent également des armes, et ce schéma se répète », a-t-il écrit. « Nous assistons actuellement à une expansion rapide de l’utilisation abusive de ces nouveaux outils d’IA par des acteurs malveillants, notamment grâce aux deepfakes basés sur des vidéos, des sons et des images générés par l’IA. Cette tendance pose de nouvelles menaces pour les élections, la fraude financière, le harcèlement par le biais de la pornographie non consensuelle et la prochaine génération de cyberintimidation. »
Smith a promis « une approche solide et globale » de la part de Microsoft, ajoutant : « Nous nous engageons à poursuivre l’innovation qui aidera les utilisateurs à déterminer rapidement si une image ou une vidéo a été générée ou manipulée par une IA. »
