Le directeur général d’NVIDIA, Jensen Huang, estime que Huawei et Intel pourraient devenir des concurrents sérieux pour le fabricant de GPU dans le secteur des accélérateurs IA, et que NVIDIA travaille actuellement sur un accord avec les États-Unis pour pouvoir continuer à vendre ses produits en Chine. La société de GPU basée à Santa Clara continue de se remplir les poches grâce à l’intérêt croissant pour l’IA, révélant récemment que son chiffre d’affaires avait triplé au cours du troisième trimestre de cette année financière, par rapport à l’année dernière. Lors d’un événement à Singapour, Huang a déclaré qu’un groupe grandissant de concurrents en semi-conducteur représentait une menace pour la position de Nvidia en tant que leader du matériel d’accélérateur IA. Parmi eux, on retrouve le fabricant de puces Santa Clara Intel, ainsi que le géant de la technologie chinois Huawei. En raison de sanctions américaines, Huawei a dû trouver des puces ailleurs, mais il bénéficie d’une considérable aide de la part de Pékin. Selon Bloomberg, la société a déjà reçu 30 milliards de dollars de financement pour construire ses propres installations de fabrication de puces, et est également soutenue par un réseau caché d’entreprises financées par le gouvernement afin de créer un écosystème de puces autonome. Les rumeurs concernant la participation de Huawei à des usines de semi-conducteurs clandestines en Chine ont fait surface plus tôt cette année, comme l’a rapporté The Register à l’époque.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du