OpenAI a signé un contrat de 51 millions de dollars pour acheter des puces «cerveau» auprès de la société de portefeuille Sam Altman.

Une histoire qui n’a pas été prise en compte dans les querelles entre les dirigeants qui ont conduit à la mise à pied puis au réengagement de Sam Altman en tant que PDG d’OpenAI concernait la relation de l’entreprise avec une startup appelée Rain Neuromorphics, qui développe une unité de traitement neuromorphique (NPU) conçue pour reproduire les fonctionnalités du cerveau humain. Rain affirme que leurs NPU inspirés du cerveau pourraient potentiellement offrir 100 fois plus de puissance de calcul et, à des fins d’entraînement en IA, fournir jusqu’à 10 000 fois plus d’efficacité énergétique que les GPUs principalement utilisés par les développeurs d’IA. En théorie, ces NPU pourraient fournir une importante amélioration de la puissance de traitement pour les appareils portables « edge » tels que les smartphones ou les systèmes d’infodivertissement de véhicules situés loin d’un centre de données. Samsung, par exemple, affirme que le Galaxy S24 – son prochain smartphone haut de gamme – sera amélioré par l’IA, mais les smartphones sont limités dans leurs capacités de traitement par leur nature portable. Avant que Sam Altman ne soit renvoyé puis réengagé chez OpenAI, le mois dernier, l’entreprise avait signé une lettre d’intention pour acheter 51 millions de dollars de puces NPU de Brain, a rapporté Wired. Pour compliquer davantage la question, le fait que cette entreprise soit l’une des entreprises du portefeuille d’Altman soulève un potentiel conflit d’intérêts, le PDG d’OpenAI investissant personnellement 1 million de dollars dans l’entreprise. Sur X, Jason Calacanis a souligné que les lettres d’intention – ce que OpenAI et Altman ont élaborées pour acheter des puces à Rain – ne sont pas contraignantes, rendant l’accord loin d’être confirmé.