« Algospeak » est une tactique d’évasion pour la modération automatisée sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs créent de nouveaux mots pour les utiliser à la place de mots clés qui pourraient être capturés par des filtres alimentés par AI. Les gens peuvent faire référence à la mort comme étant « non-vivante », ou le sexe comme étant « seggs », ou la pornographie comme étant « maïs » (ou simplement l’émoticône du maïs). Il y a un terme algospeak pour les Palestiniens aussi: « P*les+in1ans ». Sa simple existence témoigne d’une préoccupation parmi de nombreuses personnes qui partagent des contenus pro-palestiniens pendant la guerre entre le Hamas et Israël, que leurs publications soient supprimées de manière injuste. Certains utilisateurs pensent que leurs comptes, ainsi que certains hashtags, ont été « shadowbannis » en conséquence.
Algospeak n’est qu’une des nombreuses méthodes développées par les utilisateurs et dont l’efficacité est variable, censées éviter la suppression sur des plateformes comme TikTok, Instagram et Facebook. Les gens peuvent utiliser des hashtags non liés, faire des captures d’écran au lieu de reposter ou éviter d’utiliser des hashtags en arabe pour tenter d’éviter les apparentes mais floues limitations sur le contenu sur la Palestine. Il n’est pas clair si ces méthodes fonctionnent vraiment, mais leur propagation parmi les activistes et sur Internet témoigne de la réelle peur de voir ce contenu caché au reste du monde. Le « shadowbanning » est beaucoup utilisé comme idée, est difficile à prouver et n’est pas toujours facile à définir. Ci-dessous se trouve un guide de son histoire, de sa manifestation et de ce que vous, utilisateur de réseaux sociaux, pouvez faire à ce sujet.
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