Quatre mois de surveillance de la section 702 ont été glissés dans le projet de loi de défense de 890 milliards de dollars des États-Unis.

Les législateurs américains ont approuvé aujourd’hui un projet de loi de défense de 886 milliards de dollars qui prévoit une prolongation de quatre mois de la section 702, outil de surveillance controversé qui permet aux services de renseignement américains de potentiellement espionner leurs citoyens et leurs résidents permanents. Jeudi, la Chambre des représentants des États-Unis a voté 310 voix contre 118 pour approuver le National Defense Authorization Act (NDAA), suite au vote de la majorité des sénateurs américains (87 voix contre 13) mercredi. C’est une législation massive qui financera, entre autres, des augmentations de salaire pour les soldats, de nouveaux navires, avions et armes. La loi autorise également un soutien supplémentaire pour l’Ukraine. Le président Biden devrait la promulguer. Le Congrès devait adopter la loi avant la fin de l’année, faute de quoi il mettrait en péril le fonctionnement de l’armée américaine. Cette date limite impérative signifie que les législateurs glissent souvent d’autres choses dans le NDAA, car il est plus difficile d’objecter à ces dispositions supplémentaires si cela retarde le budget de la défense. Cette année, le gros lot associé au NDAA était la section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), qui aurait autrement expiré le 1er janvier. Le NDAA comprend une prolongation de quatre mois de la loi contestée qui autorise les agences de renseignement américaines à mener des surveillance sans mandat.

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