Rencontrer les besoins mondiaux en matière de données plus vertes

Le secteur des centres de données a fait d’énormes progrès pour relever le défi de la durabilité au cours des 10 dernières années. Malgré la très forte augmentation de la demande mondiale en matière de services numériques, les émissions générées par les volumes beaucoup plus importants de données créés et stockés actuellement n’ont pas été laissées libres de tout contrôle. C’est en grande partie grâce aux mesures prises en matière d’efficacité énergétique par les exploitants de centres de données et à leur migration continue vers des sources d’énergie renouvelables. Mais la bataille n’est pas encore gagnée. De nombreux défis restent à relever si le secteur veut respecter ses engagements en vue d’atteindre un statut zéro carbone d’ici 20 ans. Le Pacte pour les centres de données neutres en carbone s’efforce par exemple que la consommation d’électricité du secteur soit tirée à 75 % de sources renouvelables ou sans carbone d’ici la fin 2025, et à 100 % cinq ans plus tard. Les émissions de carbone ne représentent cependant qu’une facette du défi. Les exploitants de centres de données doivent également faire face à des prix de l’énergie instables et à leur impact sur leur rentabilité. Cela s’ajoute à une contradiction, à savoir qu’il leur faut intégrer davantage de puissance de calcul consommatrice d’énergie dans leur infrastructure d’hébergement pour prendre en charge les dernières générations d’applications gourmandes en énergie. C’est particulièrement le cas pour les installations qui hébergent une forte proportion de charges de travail de calcul haute performance (HPC), d’intelligence artificielle (IA). Les entreprises déploient plus que jamais l’IA – son adoption est estimée avoir doublé depuis 2017 – tandis que son utilisation a évolué des tâches de prédiction simples vers des processus de génération intensifs en calcul.

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