Lorsque l’étudiante en médecine Alyssa Murillo est entrée dans la salle d’opération, elle a été accueillie par quelque chose que la plupart ne s’attendraient pas à trouver dans une salle d’opération: un robot chirurgical imposant. Elle n’était pas là pour observer le type de chirurgies auxquelles elle était habituée; Au lieu de cela, elle a eu une vue intérieure approfondie du corps du patient à travers la console vidéo du robot. «C’était incroyable», explique Murillo, qui est maintenant résidente en chirurgie générale de quatrième année à l’Université de Californie, à San Francisco. «Vous avez une vue en 3D complète, ce qui est différent de toute autre technique de chirurgie mini-invasive.» Murillo fait référence au système chirurgical Da Vinci. Créé par Intuitive, le Da Vinci est un robot presque 8 pieds de haut avec quatre bras chirurgicaux. Avec une incision extrêmement petite, des «pailles» sont placées sur le site chirurgical. Les bras robotiques tiennent une caméra et de petits instruments qui peuvent être amenés dans et hors du patient à travers les pailles. Le chirurgien utilise une console pour déplacer le robot presque comme un «opérateur de grue». Le robot traduit tous les mouvements du chirurgien tout en permettant un contrôle des poignets, ce qui n’est pas le cas dans la chirurgie laparoscopique traditionnelle. Cela contraste avec la croyance fausse que le robot effectue la chirurgie de son propre chef. Au lieu de cela, le robot n’est qu’un outil que le chirurgien utilise. Alors que le chirurgien en chef contrôle les bras à partir d’une console, un autre professionnel de la santé sert d’assistant au lit, mettant en place, insérant et retirant des instruments du patient. La caméra qui est insérée à travers une des «pailles» permet au chirurgien d’avoir une vue de gauche et de droite lorsqu’il regarde à travers la console, ce qui lui permet d’obtenir une image en 3D claire. Depuis l’approbation de la FDA en 2000, il y a eu des vagues de scepticisme quant à l’acceptation du robot chirurgical comme chose courante dans les procédures médicales qui étaient traditionnellement effectuées à l’aide d’autres techniques. En dépit du scrutin, l’utilisation de la chirurgie robotique a grimpé en flèche ces dernières années. Une étude de 2020 publiée dans le Journal of the American Medical Association a conclu que «l’utilisation de la chirurgie robotique est passée de 1,8% en 2012 à 15,1% en 2018». Pour certaines procédures, en particulier dans les chirurgies urologiques et gynécologiques, cette croissance est magnifiée.
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