‘Rester toujours un pas en avance sur les pirates informatiques en ce qui concerne l’intelligence artificielle’

Si vous avez récemment traîné sur des forums technologiques clandestins, vous avez peut-être vu des publicités pour un nouveau programme appelé WormGPT. Le programme est un outil basé sur l’IA permettant aux cybercriminels d’automatiser la création de courriels d’hameçonnage personnalisés ; même si cela ressemble un peu à ChatGPT, WormGPT n’est pas votre IA amicale de quartier. ChatGPT a été lancé en novembre 2022 et, depuis lors, l’IA générative a fait grand bruit dans le monde. Mais peu de personnes se rendent compte de la façon dont sa montée soudaine façonnera l’avenir de la cybersécurité. En 2024, l’IA générative est sur le point de faciliter de nouveaux types de cybercriminalité transnationale – et translingue. Par exemple, une grande partie de la cybercriminalité est orchestrée par des hommes sous-employés, venant de pays aux économies technologiques sous-développées. Le fait que l’anglais ne soit pas la langue principale dans ces pays a entravé la capacité des pirates informatiques à escroquer les personnes des économies anglophones ; la plupart des locuteurs natifs de l’anglais peuvent rapidement repérer les courriels d’hameçonnage grâce à leur langue peu idiomatique et grammaticalement incorrecte. Mais l’IA générative changera cela. Les cybercriminels du monde entier peuvent maintenant utiliser des chatbots tels que WormGPT pour rédiger des courriels d’hameçonnage bien rédigés et personnalisés. En apprenant des phishers sur le web, les chatbots peuvent créer des escroqueries basées sur les données qui sont particulièrement convaincantes et efficaces.