Il a fallu 12 ans, mais Microsoft a enfin fabriqué une tablette Surface alimentée par Arm que je n’ai pas envie de jeter par la fenêtre. La nouvelle Surface Pro, l’un des premiers PC Copilot+ AI de l’entreprise, est étonnamment rapide et économe en énergie, grâce au nouveau processeur Snapdragon X Elite de Qualcomm. Elle peut exécuter des applications Arm natives très bien, mais encore mieux, elle peut également émuler d’anciennes applications sans trop de problèmes. Fondamentalement, Microsoft a finalement réussi à faire ce qu’Apple a fait il y a quatre ans avec ses puces de la série M : offrir des ordinateurs portables de tueur avec des puces mobiles à faible consommation d’énergie. Ironiquement, cependant, les fonctionnalités AI très médiatisées de la Surface Pro sont beaucoup moins convaincantes que la combinaison de vitesse et de durée de vie de la batterie solide. Au lancement, la Surface Pro et les autres PC Copilot+ peuvent utiliser Co-créateur dans Paint pour générer des images AI aux côtés de textes et de gribouillis. Ils peuvent également traduire plus de 40 langues en anglais en utilisant la fonction de sous-titres en direct de Windows 11. Cependant, la fonctionnalité controversée de rappel est actuellement introuvable (les initiés de Windows pourront la tester dans les semaines à venir, selon Microsoft, mais il n’y a pas encore de date de sortie publique officielle). La Surface Pro est la tablette la plus rapide et la plus efficace de Microsoft que nous ayons vue jusqu’à présent, surtout lorsqu’elle est associée à son clavier Flex. Le nouvel écran OLED est merveilleux à contempler et son NPU permet des fonctionnalités AI puissantes. Annoncé avant sa conférence des développeurs Build le mois dernier, Copilot+ est la dernière initiative de Microsoft visant à susciter l’enthousiasme des consommateurs et des fabricants de dispositifs à propos des PC AI. Similairement aux PC Evo d’Intel, les systèmes Copilot+ doivent respecter une gamme de spécifications minimales : Ils doivent inclure une unité de traitement neural (NPU) avec au moins 40 TOPs (milliards d’opérations par seconde) de performance AI, 16 Go de RAM et un SSD de 256 Go. Alors qu’Intel et AMD ont tenté de promouvoir l’idée d’un « PC AI » au cours de la dernière année, il n’y avait pas grand-chose à en faire, à part utiliser les Effets de Studio Windows dans les appels vidéo. Pour alimenter les premiers systèmes Copilot+, Microsoft s’associe à Qualcomm pour optimiser Windows 11 pour les nouveaux modèles Snapdragon X Elite et Plus du fabricant de puces. Ces processeurs sont basés sur la technologie Arm mobile, au lieu des puces x86 et x64 produites par Intel et AMD. Les conceptions Arm ont généralement entraîné de mauvaises performances et une incompatibilité logicielle sur Windows (voir nos critiques du Surface Pro 9 5G et du Surface Pro X pour un rappel), mais Microsoft affirme avoir finalement optimisé son système d’exploitation pour mieux fonctionner avec l’architecture mobile, et son nouvel émulateur Prism peut également exécuter d’anciens logiciels beaucoup mieux que les solutions précédentes.
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