Revue de l’Analogue Duo : Une seconde chance pour une console sous-estimée.

Nous vivons dans un second âge d’or pour les jeux vidéo sur console. Les communautés actives, les outils de développement ouverts et la distribution facile ont redonné vie à de nombreux systèmes autrefois morts. Si une entreprise mérite le plus de remerciements pour avoir ramené un amour pour les jeux sur console à cartouche des années 80 et 90 dans le semi-mainstream, c’est Analogue. Tout a commencé avec le CMVS, un redémarrage obsessionnel (et coûteux) en bois de l’emblématique Neo Geo. Ensuite est arrivé l’Analogue Nt en 2014, qui a permis de jouer facilement en haute définition à des jeux NES chez nous. En 2017, le Super Nt a fait de même pour les jeux SNES, puis le Mega Sg pour la Sega Genesis, et plus récemment, l’Analogue Pocket, qui prend en charge tout, du Game Boy à la Neo Geo Pocket grâce à une série d’adaptateurs. Le tout dernier produit d’Analogue est quelque chose de différent. Alors que tous ses prédécesseurs ont vécu et sont morts par leurs ports de cartouches, le nouveau Analogue Duo nous emmène vers la prochaine génération de jeux vidéo : optique. En effet, Analogue entre dans l’ère multimédia avec cette déclaration d’amour à l’une des consoles les plus aimées du Japon, une machine qui n’a guère fait de vague ailleurs dans le monde. La console la plus chère d’Analogue depuis des années et son premier système avec un lecteur CD-ROM est l’ultime hommage à un joyau oublié. Ce n’est pas tout à fait parfait, mais c’est un excellent ajout à l’arsenal de tout collectionneur de jeux sérieux. Ce système est la TurboGrafx-16, connue sous le nom de PC Engine sur son marché d’origine au Japon. Elle a été lancée là-bas en 1987, devançant de deux ans la Sega Genesis et de trois ans la SNES. Elle a rapidement gagné en popularité, dépassant finalement Sega et rivalisant avec Nintendo pour une grande partie de sa durée de vie. À la fin de son parcours, sa ludothèque comptait près de 700 jeux.

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