Robots de putting verts. Réalité mixte. Spectateurs bruyants. Est-ce que c’est du golf?!

Cameron Young fait glisser un driver de son sac. Il fixe un trou qu’on appelle le Texas Hill Country. C’est nouveau pour lui – un par 4 avec des pièges de sable et des hautes herbes à éviter. Le jeune homme de 26 ans est dans les 20 meilleurs du classement mondial officiel, mais il ne sait pas comment procéder. Il se tourne vers son compagnon, l’ancien pro Roberto Castro. « Qu’est-ce qui se passe ici? » Young demande. Castro consulte leur caddie et annonce: « C’est 312 jusqu’à ce bunker là-bas ». Young fait un contact propre. La balle s’envole dans les airs. Mais il n’y a pas de ciel au-dessus de lui. Ce jour de fin octobre étouffant, Young est dans un studio insonorisé climatisé sur le plateau de Universal Studios à Orlando, en Floride. L’immeuble abritait autrefois des émissions de télévision Nickelodeon. Le « caddie » virtuel que consultait Castro est sur une tablette de 15 pouces. Le tee est sur une petite pelouse naturelle de la largeur d’un grand matelas. Il est posé sur des palettes en bois sur un sol en béton. La balle de golf de Young frappe un écran géant de 35 mètres de là. La sphère dimplée tombe mollement par terre, tandis que sur l’écran géant son successeur virtuel continue son vol. Une phalange de détecteurs de radar ultrasensibles et de caméras haute résolution envoie des données à une banque de serveurs informatiques qui calculent la vitesse et la vitesse de rotation pour montrer comment la balle rebondira et où elle finira par se poser sur la vue de l’écran.

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