SAG-AFTRA approuve le projet de discussion du « No Fakes Act » présenté au Sénat des États-Unis.

Après que les dernières négociations entre les membres grévistes de SAG-AFTRA et l’AMPTP ont échoué, un projet de loi bipartite vise à protéger les artistes et les acteurs contre la génération de leur image par l’IA. Selon Deadline, le projet de loi discuté et approuvé par quatre sénateurs américains soutient les demandes pour lesquelles les grèves ont été menées; c’est une partie essentielle de ce que SAG-AFTRA cherche à obtenir en échange d’un traitement équitable. Connu sous le nom de No Fakes Act (ou Nurture Originals, Foster Art, and Keep Entertainment Safe Act), le projet de loi est parrainé par les sénateurs Chris Coons (D-DE), Amy Klobuchar (D-MN), Thom Tillis (R-NC) et Marsha Blackburn (R-TN) et vise à apporter des protections fédérales contre l’utilisation et l’impact des répliques numériques génératives sans le consentement informé des personnes repliquées. Ce serait un geste historique pour écraser les tactiques d’économie utilisées par les studios pour éviter de payer un salaire décent aux travailleurs de la classe moyenne, en particulier aux acteurs qui dépendent du travail de fond. Le No Fakes Act viendrait compléter le soutien fédéral apporté aux travailleurs de la classe moyenne menacés par l’IA générative qui est employée pour les remplacer. Le sénateur Coons a déclaré: «Les créateurs de tout le pays appellent le Congrès à établir des politiques claires réglementant l’utilisation et l’impact de l’IA générative, et le Congrès doit trouver le juste milieu pour défendre les droits individuels, respecter le premier amendement et favoriser l’innovation et la créativité en matière d’IA.» Dans une déclaration publiée sur le site de SAG-AFTRA, le président Fran Drescher a répondu: «La voix d’un interprète et son apparence font partie de son essence unique, et il n’est pas acceptable qu’elles soient utilisées sans son autorisation. Le consentement est essentiel, et je suis reconnaissant que les sénateurs Coons, Blackburn, Klobuchar et Tillis travaillent pour donner aux artistes des recours et des outils pour retirer les contenus nuisibles.» Une version antérieure de cet article n’a pas précisé que le projet de loi n’était qu’un brouillon de discussion et non une introduction de projet de loi, il a été mis à jour.

Share the Post: