Plusieurs sites Web du gouvernement français ont été perturbés par une attaque sévère de déni de service distribué. Une déclaration du bureau du Premier ministre Gabriel Attal a reconnu que certains sites rencontraient des problèmes dès dimanche soir, et a mentionné des attaques classiques d’une intensité sans précédent. Ce langage semble faire référence à une attaque de déni de service distribué – et il s’avère qu’une telle attaque a été détectée par le service Radar de Cloudflare. Cloudflare a signalé un événement qui a commencé dans les premières heures du dimanche matin et a rapidement pris de l’ampleur, puis a diminué temporairement, pour ensuite connaître une résurgence soutenue lors d’une attaque importante pendant environ six heures. La Direction interministérielle du numérique (DINUM) de la France – l’agence de transformation numérique du pays – s’est précipitée pour ériger des barrières contre l’attaque. Anonymous Sudan a revendiqué la responsabilité de l’attaque – puis a affirmé que les défenses de la DINUM étaient inefficaces et que les perturbations se poursuivaient. Les données de Cloudflare suggèrent des pics d’attaques de couche 7 le lundi et le mardi. La société de sécurité informatique FalconFeeds a affirmé qu’Anonymous Sudan n’a pas agi seul – suggérant qu’elle avait reçu de l’aide de la part de la Russie, de l’acteur de menace pro-russe UserSec et d’un groupe de menaces nommé 22C.
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