Le fait que les principaux systèmes de sauvegarde de données soient pris pour cible par les cybercriminels dès qu’ils pénètrent dans une entreprise est sans doute le meilleur argument en faveur de ces derniers. En effet, selon une étude de l’institut Ponemon pour IBM, les violations de données causées par des ransomwares ont un coût bien plus élevé pour les entreprises que les autres types de violations. Pourtant, si les cybercriminels savent parfaitement l’importance des systèmes de sauvegarde pour une entreprise, il arrive que la direction sous-estime cette priorité et la considère comme faisant partie intégrante d’une stratégie globale d’architecture. Ainsi, les entreprises achètent souvent leur matériel de sauvegarde auprès de la même société qui fournit leur stockage principal, au point de simplement répliquer ce dernier derrière leur application de sauvegarde choisie. Le problème, c’est que ces systèmes ne sont généralement pas spécialement conçus pour la sauvegarde. La déduplication rudimentaire peut être incluse dans les applications de sauvegarde choisies, mais les entreprises constateront souvent qu’elles conservent toujours de grandes quantités de données sur un stockage coûteux. Et comme l’ensemble de l’architecture est accessible en ligne, il sera plus facile pour les cybercriminels de passer du stockage principal aux systèmes de sauvegarde.
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