Dans un premier trimestre dynamique, Tesla d’Elon Musk a affronté une organisation terroriste, survécu à une tentative d’incendie criminel et rivalisé férocement avec les fabricants de voitures hybrides, le tout dans un contexte de baisse des prix alors que la concurrence pour les clients de véhicules électriques s’intensifiait. Comme prévu, ce ne fut pas un bon trimestre pour Tesla. Les ventes ont baissé de 9 % sur un an pour atteindre 21,3 milliards de dollars et le bénéfice net a chuté de 55 % à 1,1 milliard de dollars alors que le secteur ressent la pression des fabricants chinois et d’une économie incertaine. Les chiffres de production sont passés à 433 371 unités contre 440 808 un an auparavant et 494 989 au trimestre précédent. Les livraisons pour les trois premiers mois de 2024 étaient de 386 810 comparées à 422 875 il y a 12 mois et 484 507 au T4 2023. « La baisse des volumes était en partie due à la phase initiale de la montée en puissance de la production de la Model 3 actualisée dans notre usine de Fremont et des fermetures d’usine résultant de détournements de livraisons causés par le conflit en mer Rouge et une attaque d’incendie criminel à l’usine Gigafactory Berlin », a déclaré Tesla. Pour contrer le ralentissement des ventes et la réduction des bénéfices, Tesla a confirmé la semaine dernière qu’elle supprimait 10 % des effectifs, y compris 2 700 postes à Austin, Texas, et plus de 3 300 postes à Fremont, Californie. Le coût de production des véhicules à Austin, Berlin et Fremont est « très proche », a déclaré l’entreprise. Ce sont des éléments que Tesla peut contrôler.
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