L’avenir de la mission de retour d’échantillons de Mars (MSR) peut être incertain, mais ne dites pas ça aux scientifiques du Laboratoire national de Sandia qui ont testé des prototypes de boucliers thermiques en les bombardant de rayons de soleil concentrés si puissants qu’Archimède en rougirait. Sandia a rapporté hier avoir effectué avec succès des tests sur des échantillons de bouclier thermique pour les missions MSR et Dragonfly qui enverront un autonome à la surface du satellite de Saturne, Titan. Les deux missions nécessitent que leurs vaisseaux spatiaux supportent la chaleur extrême de l’entrée atmosphérique sur des mondes étrangers, en comptant sur des revêtements en ablateur carboné imprégné de phénol (PICA) pour survivre. Selon la NASA, qui était responsable de l’invention du matériau dans les années 1990, le PICA est l’ablateur le plus léger capable de résister aux conditions de réentrée sur Terre, Mars et Titan, et il est fabriqué à partir d’un matériau composite à base de carbone dérivé de la cellulose de la pâte de bois. SpaceX et la NASA ont tous deux beaucoup utilisé le PICA, il ne s’agit donc pas d’un nouveau matériau et il n’est pas non plus sans avoir été testé auparavant. Ce qui est fascinant, c’est la manière dont Sandia teste les matériaux ablatifs : non pas en bombardant les échantillons avec un jet d’arc ou des lasers, mais en utilisant la puissance passive du soleil.
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