Toyota s’est excusé mercredi pour un incident impliquant la certification frauduleuse de ses moteurs diesel, qui a entraîné une ordonnance corrective du ministère des Transports du Japon. Le ministère local de l’aménagement du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme a révélé la semaine dernière que les résultats d’une enquête sur place avaient permis de déterminer que le logiciel de contrôle du moteur d’essai avait été illégalement réécrit pour calculer de manière incorrecte les performances du moteur. Avant l’enquête du ministère, Toyota avait découvert des irrégularités lors des tests de puissance de sortie. Les performances ont été mesurées en utilisant des unités de contrôle de moteur (UCM) exécutant un logiciel différent de celui utilisé en production de masse. Toyota a déclaré que l’utilisation du mauvais logiciel signifiait que les résultats des tests produisaient des « valeurs [qui] semblent plus homogènes avec moins de variation ». Toyota Motor Corporation a arrêté l’expédition des véhicules avec des moteurs affectés fin janvier après l’identification du problème. Suite à l’enquête, le ministère a confirmé que des « actes frauduleux » avaient été commis sur cinq modèles de moteurs pour des machines industrielles et sur trois pour des automobiles. Le constructeur automobile a été ordonné de s’attaquer et de rectifier les pratiques de tricherie alléguées.
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