CAPE CANAVERAL, en Floride–En trois ans et demi de service, l’un des fusées réutilisables Falcon 9 de SpaceX se distingue du reste de l’inventaire de la compagnie. Ce propulseur, portant le numéro de série B1058, a maintenant été lancé 18 fois. Pour son premier lancement, le 30 mai 2020, il a propulsé les astronautes de la NASA Doug Hurley et Bob Behnken dans les livres d’histoire de la première mission de SpaceX pour envoyer des gens en orbite. Cela a mis fin à une lacune de neuf ans dans la capacité américaine de lancer des astronautes dans l’orbite terrestre basse et c’était la première fois qu’une fusée commerciale y parvenait. À ce moment-là, la fusée était toute neuve en sortant de l’usine de SpaceX en Californie du Sud, blanche comme neige en couleur, avec un logo rouge vif de la NASA «Worm» imprimé sur le côté. Au cours de ses vols vers l’espace et du retour, cette peinture blanche s’est assombrie pour devenir de couleur charbon. La suie des gaz d’échappement de la fusée s’est accumulée, petit à petit, sur le propulseur cylindrique de 15 étages de haut. Le logo rouge de la NASA Worm est à peine visible. Vendredi soir, cette fusée a été lancée pour la 18e fois, brisant un lien de 17 vols avec un autre propulseur Falcon 9 de la flotte de SpaceX. Cette mission était un autre lancement pour déployer plus de satellites dans le réseau Starlink de SpaceX. Une pile de 23 satellites était enfichée sur le haut de la fusée Falcon 9 lorsque celle-ci a décollé vendredi soir à 20 h 37 HE (00 h 37 UTC samedi). Après avoir décollé du Cap Canaveral Space Force Station en Floride, le premier étage de la fusée Falcon 9 a fait fonctionner ses neuf moteurs Merlin alimentés au kérosène pendant environ deux minutes et demie, accélérant le lanceur à plus de 8 000 km/h. Ensuite, comme il l’avait fait 17 fois auparavant, le propulseur s’est détaché de l’étage supérieur de la fusée Falcon 9, qui a fait fonctionner un seul moteur pour propulser les satellites Starlink en orbite.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du