Malgré une énorme hausse de la sensibilisation ces dernières années, seulement 10 % des entreprises ont adopté les technologies d’IA générative en production, selon une enquête d’Intel. Au total, 45 % ont fait des progrès dans l’adoption de l’IA générative, soit en mettant en production des solutions, en développant des modèles mais en ne les lançant pas, soit en démarrant de petits projets pilotes. Mais une étude menée par cnvrg.io, une entreprise détenue par Intel, a souligné un certain nombre de difficultés entravant les efforts des organisations mondiales pour s’emparer de cette technologie. La plus grande entrave pour la plupart des 434 professionnels de l’informatique interrogés était liée à l’infrastructure de base, 46 % d’entre eux citant cette raison pour ne pas développer de grands modèles linguistiques (LLM). La conformité et la protection des données (28 %), la fiabilité (23 %), le coût élevé de mise en œuvre (19 %) et le manque de compétences techniques (17 %) ont également été identifiés comme des facteurs clés de l’adoption à faible échelle. Les résultats sont en grande partie conformes à ceux d’autres études ; plus tôt cette année, Nash Squared, une entreprise de services numériques, a révélé que seulement 10 % des organisations britanniques ont une implémentation importante de l’IA, alors que environ un tiers ont au moins commencé à mettre en place des projets pilotes d’IA générative. Selon Bev White, PDG de Nash, les organisations sont conscientes des risques liés à la conformité et à la sécurité, et se sentent peu préparées aux défis posés par l’adoption de l’IA générative.
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