Une vue différente depuis le bord

Article sponsorisé Avec la technologie, comme avec l’immobilier, l’emplacement est crucial. Le nouveau monde post-pandémique de la technologie de l’information (TI) distribuée signifie que la séparation physique entre l’infrastructure de base des entreprises et les systèmes d’opération technologique (OT) qui surveillent et contrôlent les équipements industriels est peut-être plus aiguë que jamais. Les architectures des serveurs, du stockage et des réseaux sont optimisées pour fonctionner dans des environnements périphériques à faible consommation d’énergie et contraints en espace qui étaient autrefois exclusivement réservés à l’OT. Mais le défi pour les professionnels de la technologie désormais chargés de veiller sur les nombreux éléments impliqués peut toujours avoir des perspectives très différentes sur leurs rôles et responsabilités. Les spécialistes de la technologie de l’information (TI) qui s’occupent de l’infrastructure d’entreprise auront souvent une vision à plus long terme, plus stratégique, en développant par exemple des systèmes de base pour l’avenir. Un serveur qui tombe en panne n’est pas idéal, mais pas nécessairement catastrophique. Les préoccupations du personnel en technologie opérationnelle (OT) sont généralement plus immédiates. En effet, si un serveur lié à une ligne de production spécifique ou à un système industriel tombe en panne, il doit probablement être résolu immédiatement. Cette différence de point de vue n’aurait peut-être pas posé problème il y a une décennie ou deux, lorsque les systèmes gérés par chaque équipe étaient très distincts. Mais l’évolution de la périphérie signifie que les architectures d’entreprise peuvent couvrir des centres de données centralisés, le cloud public, le calcul local et les systèmes opérationnels. Comme l’explique Pierluca Chiodelli, vice-président de la gestion de produits pour les solutions périphériques chez Dell, tout cela s’est produit en parallèle d’une explosion de télémétrie, de diffusion vidéo et de données IoT. La maturation des technologies autour de l’IA et de l’apprentissage automatique, conjointement avec de nouveaux facteurs de forme, signifie que ces données peuvent être traitées plus près de la source, « et commencer à générer des informations en temps réel ».