« VMware aurait été enquêté par les autorités anti-monopole japonaises. »

La Commission japonaise de la concurrence, l’agence anti-monopole nationale, aurait commencé une enquête sur les pratiques de licence de logiciel de VMware. Plusieurs médias japonais ont rapporté aujourd’hui que mercredi les autorités ont visité le bureau de Tokyo du propriétaire de VMware, Broadcom, pour chercher des preuves concernant le fait que la grande entreprise aurait contraint les clients à acheter des logiciels inutiles regroupés avec d’autres produits. Les rapports mentionnent des fournisseurs de services cloud affectés par les modifications de licence de Broadcom, ainsi que Nippon Steel Solutions et Fujitsu parmi les clients impliqués. L’enquête semble avoir du sérieux, car Broadcom ne vend désormais que des ensembles de logiciels VMware et a apporté d’importantes modifications à son programme pour les fournisseurs de services cloud, ce qui a entraîné l’exclusion de certains membres. Les ensembles de Broadcom comprennent des logiciels et des abonnements de support, et la société insiste sur le fait que le prix est inférieur aux prix combinés des produits individuels facturés par VMware qui composent l’ensemble. Cependant, les clients et les analystes font valoir que ces ensembles entraînent des coûts plus élevés que ce qui était le cas avec le schéma de tarification précédent de VMware avant son acquisition. Les rapports japonais affirment que les prix ont augmenté jusqu’à dix fois, voire plus. Broadcom affirme que ses ensembles se rentabilisent rapidement.

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