Depuis le début du 20ème siècle, les physiciens ont lutté pour épouser les théories régissant le très grand avec celles du très petit. Malgré les accomplissements stupéfiants de la science moderne, le conflit entre la théorie générale de la relativité d’Einstein et la mécanique quantique est devenu un obstacle majeur dans le développement d’une théorie cohérente et fiable expliquant tout. Le professeur de physique quantique de l’université de Londres, Jonathan Oppenheim, propose de surmonter cette barrière avec l’idée de « l’espace-temps flottant ». Les efforts précédents pour unifier les deux principales colonnes de la physique moderne ont adopté l’idée que la gravité – la nature de laquelle est expliquée de manière fiable par la théorie générale de la relativité – devrait être quantifiée. Cela signifie qu’elle est divisée en blocs discrets de magnitude plutôt que distribuée le long d’un continuum qui peut toujours être subdivisé. Deux exposants importants de cette idée sont la théorie des cordes et la gravité quantique des boucles. Mais le professeur de théorie des quanta soutient que l’adaptation de la théorie quantique à la relativité serait plus fructueuse.
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