Apple a beaucoup à prouver lors de la WWDC 2024. Non seulement elle doit se défendre contre l’attention négative que les régulateurs lui ont accordée, mais elle doit aussi galvaniser les développeurs fidèles et dissiper l’idée répandue dans l’industrie selon laquelle elle serait en retard en matière d’IA. C’est une longue phrase pour une importante série de défis — et tout en faisant tout cela, Apple cherchera également à parsemer ses plateformes de généreuses doses de sa magie habituellement si appréciée des consommateurs. Apple a déjà surmonté des périodes difficiles par le passé, et je comprends pourquoi les dirigeants doivent être furieux que l’entreprise, contrainte de tracer sa propre voie dans la technologie, soit maintenant accusée de violations antitrust pour avoir agi ainsi. À l’époque où Apple n’avait pas d’iPod et détenait une maigre part de marché de 2 % en diminution, l’entreprise avait décidé de construire son propre système fermé et magnifique, ce qui était logique alors qu’elle cherchait à rivaliser avec les géants de l’époque. Cette approche a été l’étoile polaire de tout ce qu’Apple a accompli depuis. Ce n’est que maintenant, alors qu’elle a construit des plateformes, des systèmes d’exploitation et des services sans doute meilleurs que tout ce qui existe sur le marché, que les régulateurs veulent abattre ces murs, quel qu’en soit le coût. Apparemment, l’idée est de donner une nouvelle chance aux concurrents qui avaient déjà perdu la guerre.
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