CLIs sont simplement magiques pour créer des personnages. Ne les gardons pas pour nous.

L’opinion Le passage du temps peut ternir le doux-amer de manière bien amère. Les anniversaires de technologie, bien qu’ils vous fassent vous sentir «Ce n’est pas possible, c’était juste l’autre année», offrent également la possibilité de s’amuser un peu sous la forme de nostalgie émulée. Beaucoup plus dangereusement, certains d’entre nous se retrouvent même sur eBay, payant de leur sueur et de leur sang pour les escroqueries d’un imposteur sur Amiga. Parfois, cependant, il y a beaucoup à penser. Le 24 janvier 2024 est le 40e anniversaire de l’Apple Macintosh dans toute sa gloire monochrome de 16 bits et à disquette unique. Aucune de ces choses n’a survécu à quatre décennies de développement vertigineux, mais la couronne du Mac, son bureau graphique (GUI), est devenue rapidement et demeure toujours la brique de base de l’interface utilisateur (UI) moderne. Les fenêtres, les icônes, la souris et le pointeur font partie du lexique moderne de l’interactivité productive, tout comme le clavier. Si quelque chose, le Mac a trop plongé dans son GUI. À la demande de Steve Jobs, le clavier original du Mac n’avait pas de touches de déplacement et le système d’exploitation (OS) n’avait pas d’interface en ligne de commande (CLI). La pure perversité de l’édition de texte uniquement à la souris a finalement vaincu le champ de distorsion de la réalité de Jobs, les touches fléchées faisant timidement leur réapparition avec une extension de pavé numérique en fin d’année 1984, et une restauration complète sur le clavier Mac Plus deux ans plus tard. La CLI a dû attendre presque la fin du siècle pour vaincre Steve, lorsque l’OS basé sur Unix, OS X, a finalement capitulé devant l’inévitable. Débarrassé de son dogme, Microsoft n’avait jamais abandonné sa CLI des jours de DOS, tandis que Linux sans fenêtre de terminal est aussi inconcevable qu’un lutteur de sumo sans son mawashi.

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