La start-up autonome soutenue par Boeing, Wisk, prévoit d’être opérationnelle d’ici la fin de la décennie, moment où elle proposera à ses clients un service de taxi aérien à un prix comparable à celui d’une course en UberX, selon la vice-présidente APAC Catherine MacGowan. « Il y a un processus très complet pour obtenir notre approbation, notre certification, et l’autorisation de mener des opérations autonomes, donc nous ne transporterons pas de passagers et nous n’effectuerons pas d’opérations tant que la FAA (Federal Aviation Authority) et d’autres régulateurs appropriés n’auront pas donné leur accord », a admis MacGowan lors du salon aéronautique de Singapour. Le eVTOL de la sixième génération de Wisk est un véhicule électrique de quatre passagers plus bagages, qui devrait voler d’ici la fin de l’année. Il évoluera entre 2 500 et 4 000 pieds, avec une autonomie de 90 miles, une vitesse comprise entre 110 et 120 nœuds, et un temps de charge de 15 minutes. L’approbation des régulateurs tels que la FAA marquerait la première fois qu’un avion commercial sans pilote pourrait transporter des passagers. L’aéronef serait supervisé par un membre du personnel de Wisk au sol, surveillant et assurant le rôle de communication avec le contrôle aérien pour plusieurs véhicules à la fois. Cependant, tandis que l’approbation réglementaire pour le vol est une chose, le décollage et l’atterrissage posent un tout autre problème.
« Les livres de Penguin Random House disent maintenant explicitement ‘non’ à la formation IA »
‘Écrit par Emma Roth, dont le portfolio couvre aussi bien les percées technologiques grand public, les dynamiques de l’industrie du