« L’Association nationale des armes à feu (NRA) a un cas devant la Cour suprême qu’elle devrait absolument gagner. »

La Cour suprême entendra deux affaires le lundi 18 mars, souvent désignées sous le nom d’affaires de « mouthboning » – c’est-à-dire des affaires où le gouvernement a tenté de presser des entreprises privées d’adopter certaines actions, sans utiliser réellement son pouvoir coercitif. À première vue, les deux affaires présentent de nombreuses similitudes. Les deux impliquent des allégations selon lesquelles le Premier Amendement impose des limites strictes à la capacité du gouvernement de faire pression, de harceler ou d’essayer d’une autre manière de persuader des entreprises privées d’agir d’une manière particulière. Mais ces similitudes ne sont que superficielles. Une affaire, connue sous le nom de National Rifle Association v. Vullo, implique une violation assez évidente du Premier Amendement. Dans l’affaire National Rifle Association (NRA), le régulateur financier de premier plan de New York a engagé une action d’application légitime contre trois compagnies d’assurance ayant des relations commerciales avec la NRA, et ces compagnies ont accepté de payer au total 13 millions de dollars d’amendes. Mais ensuite, alors que cette action d’application tout à fait bénigne était en cours, le même régulateur a publié des « orientations » à l’attention de tous les assureurs opérant dans l’État, les mettant en garde de « continuer d’évaluer et de gérer leurs risques, y compris les risques de réputation, pouvant découler de leurs relations avec la NRA ou des organisations de promotion des armes similaires ». Ces orientations n’étaient pas permises par la Constitution. Un organisme d’application de la loi ne peut pas faire pression sur les entreprises pour qu’elles cessent de faire des affaires avec un groupe de défense politique avec lequel il est en désaccord tout en collectant également des millions de dollars d’amendes auprès de certaines de ces entreprises. Même si les « orientations » du régulateur financier ne menaçaient pas explicitement de sanctions supplémentaires si les assureurs poursuivaient des activités légales avec la NRA, une menace était implicite du fait de l’action précédente, de plusieurs millions de dollars, menée par le régulateur contre les assureurs associés à la NRA.

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