« Le boom de l’IA est une excellente nouvelle pour les rêveurs de l’énergie nucléaire »

La demande croissante pour des centres de données AI gourmands en énergie a les dirigeants de la mine d’uranium canadienne Cameco brillants d’anticipation. Lors de l’appel aux résultats du premier trimestre 2024 de l’entreprise mardi, le PDG Timothy Gitzel a indiqué la nature intensivement calculatoire des charges de travail en AI et les défis rencontrés pour obtenir une puissance adéquate pour les centres de données où ils fonctionnent, ce qui entraînera une augmentation des ventes d’uranium pour son utilisation comme combustible nucléaire. Les exigences en puissance des centres de données devraient considérablement augmenter au cours des prochaines années. Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie [PDF] publié plus tôt cette année a révélé que la consommation mondiale d’énergie des centres de données était en voie de doubler, passant de 460 TWh en 2022 à un peu plus de 800 TWh d’ici 2026. Cette tendance a suscité un nouvel intérêt pour les centrales nucléaires et les technologies des réacteurs, car le cloud et les hyperscalers qui mènent le boom de l’AI peinent à sécuriser suffisamment de puissance et d’autres ressources pour soutenir leur infrastructure grandissante tout en restant fidèles à leurs engagements en matière de durabilité et de neutralité carbone. « En gardant à l’esprit à la fois l’énergie propre et la sécurité énergétique, les perspectives sont plus positives dans le contexte du débat actuel autour de l’AI, des centres de données et des besoins énergétiques considérables qui accompagnent l’évolution rapide de la technologie », a expliqué Gitzel, citant des affirmations selon lesquelles les requêtes en AI génératives consomment 10 fois plus d’énergie qu’une recherche sur Google. « Les jours où l’on déployait de nouvelles technologies sans se soucier des impacts environnementaux potentiellement dévastateurs sont révolus… le nucléaire est le grand vainqueur. »

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