Le Japon pourrait avoir besoin de 50% d’électricité supplémentaire pour satisfaire les besoins voraces de l’IA et des usines de puces.

Le Japon estime qu’il pourrait avoir besoin de produire 50% d’électricité supplémentaire d’ici 2050 en raison de la demande locale croissante liée à la fabrication de puces et au fonctionnement des centres de données utilisant l’intelligence artificielle. Cette initiative fait suite à un avertissement de DigitalBridge selon lequel le pays pourrait manquer d’électricité d’ici deux ans. Le fardeau croissant imposé aux réseaux électriques par l’industrie haute technologie suscite des préoccupations dans divers pays. Le Japon en est le dernier exemple, le gouvernement estimant que la production d’énergie devra passer d’environ 1 billion de kilowattheures (kWh) prévus pour la décennie actuelle à environ 1,35 à 1,5 billion de kWh d’ici 2050. Cette expansion de la capacité de production sera nécessaire pour répondre à la demande que Tokyo anticipe avec l’ouverture de nouveaux centres de données, usines de puces et autres entreprises énergivores, selon Reuters. À moins que le Japon ne parvienne à augmenter sa production d’énergie renouvelable, le gouvernement pourrait ne pas être en mesure de garantir un approvisionnement stable en électricité, affirme-t-il. Les conclusions ont été publiées dans un rapport qui guidera la stratégie de décarbonation et la politique industrielle de Tokyo pour 2040, qu’il est censé finaliser l’année prochaine. Le Japon injecte l’équivalent de milliards de dollars américains dans la revitalisation de ses industries de fabrication de puces, notamment en attirant des sociétés étrangères comme TSMC avec des subventions généreuses pour construire de nouvelles usines de fabrication ; et en investissant dans sa propre nouvelle entreprise de semiconducteurs, Rapidus, qui vise à faire de même et à commencer à produire du silicium en 2 nm d’ici 2025.

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