La résurrection d’une usine automobile dans le nord-est pauvre du Brésil est un symbole de l’avancée mondiale de la Chine – et de la retraite de l’Occident. BYD, le conglomérat basé à Shenzhen, a repris une ancienne usine Ford à Camaçari, abandonnée par le constructeur automobile américain près d’un siècle après que Henry Ford ait lancé ses opérations au Brésil. Lorsque Luiz Inácio Lula da Silva, président du Brésil, s’est rendu en Chine l’année dernière, il a rencontré le fondateur milliardaire et président de BYD, Wang Chuanfu. Après cette rencontre, BYD a choisi le pays pour établir son premier centre de production automobile en dehors de l’Asie. Dans le cadre d’un plan d’investissement de plus de 1 milliard de dollars, BYD prévoit de commencer à produire des voitures électriques et hybrides cette année sur le site de l’État de Bahia, qui produira également des châssis de bus et de camions et traitera des matériaux de batterie. La nouvelle usine brésilienne ne fait pas exception – elle s’inscrit dans une vague d’investissement chinois d’entreprises dans les chaînes d’approvisionnement de fabrication de véhicules électriques dans les économies en développement les plus importantes du monde.
« La Croisade acharnée d’un couple pour arrêter un tueur génétique »
En y repensant, cela aurait pu être un indice. Mais au début de l’année 2010, lorsque Kamni Vallabh a commencé
