Ah, les chats. Nous aimons nos souverains félins poilus malgré les boules de poils occasionnelles et leur propension à griffer les meubles pour aiguiser leurs griffes. Ce dernier est un comportement parfaitement naturel pour un chat, mais des griffades excessivement agressives sont généralement perçues comme un problème comportemental. Les vétérinaires désapprouvent des mesures extrêmes comme la dégriffade ou même l’euthanasie de tels chats « problématiques ». Mais il existe des stratégies alternatives soutenues par la science pour réduire ou rediriger ce comportement de griffade, selon les auteurs d’un nouvel article publié dans le journal Frontiers in Veterinary Science. Cette dernière étude s’appuie sur les recherches antérieures du groupe qui examinait les effets des phéromones faciales félines synthétiques sur les griffades indésirables chez les chats, selon la co-auteure Yasemin Salgirli Demirbas, une chercheuse vétérinaire à l’Université d’Ankara en Turquie. « Dès le début, notre équipe de recherche a convenu qu’il était essentiel d’explorer des facteurs plus larges qui pourraient aggraver ce problème, comme ceux influençant le stress et, par conséquent, le comportement de griffade chez les chats », a-t-elle déclaré à Ars. « Ce qui est nouveau dans cette étude, c’est notre focalisation sur les dynamiques individuelles, environnementales et sociales affectant le niveau de comportement de griffade. Cette perspective vise à améliorer notre compréhension de la manière dont le bien-être humain et animal sont interconnectés dans différents scénarios. » L’étude a examiné le comportement de 1 211 chats, les données ayant été collectées via un questionnaire en ligne rempli par les gardiens des chats. La première section collectait des informations sur les gardiens, tandis que la deuxième portait sur les routines quotidiennes, les interactions sociales, les environnements, les comportements et les tempéraments des chats. La troisième et dernière section rassemblait des informations sur la fréquence et l’intensité du comportement de griffade indésirable chez les chats basées sur un « indice de griffade » utile. L’équipe a conclu qu’il existe plusieurs facteurs qui influent sur le comportement de griffade des chats, notamment des facteurs environnementaux, des niveaux élevés de certains types de jeux, et une activité nocturne accrue. Mais le stress semble être le principal déclencheur. « Les chats pourraient griffer davantage comme moyen de soulager le stress ou de marquer leur territoire, notamment s’ils se sentent menacés ou incertains », a déclaré Demirbas. Et la principale source de ce stress, a découvert l’étude, est la présence de jeunes enfants dans la maison.
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