À l’intérieur du monde profondément geek – et incroyablement coûteux – de la collection de gadgets hollywoodiens

« Les générations précédentes achetaient des Renoirs et des Cézannes », dit Dan Lanigan. « Nous achetons des casques de stormtrooper et des proton packs de Ghostbusters. » Le producteur TV baraqué fait référence à la poursuite obsessionnelle (et coûteuse) de la collection d’accessoires. « C’est l’art de mon génération ». Il s’agissait autrefois d’un passe-temps clandestin. Les gens le pratiquaient, mais personne n’en parlait – non seulement parce qu’il était gênant d’admettre que vous convoitiez le collier d’esclave de Charlton Heston dans La Planète des Singes, mais aussi parce que, ces objets étant la propriété d’un studio, il était illégal de les posséder. Des initiés des studios louches et un groupe de collectionneurs concluaient des accords en privé. Tout a changé en 1970, lorsque la MGM a fait de la place sur ses plateaux de tournage avec une vente aux enchères de trois jours. Parmi les costumes usés et les meubles anciens mis en vente se trouvaient deux des accessoires de science-fiction les plus importants jamais fabriqués: l’engin proto-steampunk du film de 1960 adapté du roman d’H. G. Wells, La Machine à explorer le temps, et la maquette miniature du croiseur United Planets C-57D, mieux connu sous le nom de soucoupe volante du film Planète Interdite. La machine à explorer le temps s’est vendue pour presque 10 000 dollars, et bien qu’il n’y ait aucune trace du montant pour lequel la soucoupe argentée s’est vendue à l’époque, elle a changé de mains il y a huit ans pour 76 700 dollars. Depuis la vente aux enchères de la MGM, les prix des meilleurs accessoires de science-fiction ont régulièrement dépassé les six chiffres. En octobre 2015, le vaisseau spatial de contrebande rebelle miniature de Star Wars: Épisode IV a été adjugé pour 450 000 dollars. Ce loisir très coûteux ne se résume pas seulement à se procurer les spécimens les plus cool. Il s’agit de jeunesse perdue, d’auto-identification, de préservation du passé, et – bien que la plupart des collectionneurs ne l’admettent pas – de l’admiration des héros et du jeu de rôle secret. Il y a dans la vie des choses plus excitantes que de regarder tard dans la nuit votre film préféré en tenant dans vos mains tremblantes et moites un accessoire du même film utilisé sur le tournage, mais la liste est très courte. Accessoire: Blaster de Deckard | Film: Blade Runner (1982) | Designers: Terry Lewis et Ridley Scott | Matériaux: fusil Steyr-Mannlicher SL de calibre .222, Charter Arms Bulldog .44 Special, six LED (quatre rouges, deux verts) | Prix de vente le plus récent: 270 000 dollars Lorsque le pistolet de Blade Runner a refait surface, c’était un événement important pour la communauté des collectionneurs d’accessoires de science-fiction. Après 24 ans sans aucun signe de vie, les passionnés s’étaient résignés à penser que le canon de Deckard était perdu pour toujours, telles des larmes dans la pluie. Puis soudain, il était là, au Worldcon 2006, exposé sous verre dans tout son éclat extraterrestre. En utilisant 170 photographies médico-légales documentant chaque vis, éraflure et tache de rouille, les collectionneurs inconditionnels sur le site web du RPF ont pu faire une identification positive. Non seulement il s’agissait d’un vrai pistolet de Blade Runner, mais c’était le blaster « héros » authentique – le héros étant le terme utilisé pour le modèle détaillé utilisé pour les gros plans – l’arme exacte que Harrison Ford avait utilisée pour éliminer les réplicants. Trois ans plus tard, le PKD de Deckard (un clin d’œil subtil à Philip K. Dick, l’auteur de l’œuvre originale de Blade Runner) a été vendu aux enchères pour 270 000 dollars. Le dernier enchérisseur n’était autre que Dan Lanigan, un producteur TV baraqué connu pour surenchérir sur les lots qui…

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